La maitrise de soi

Ce matin, j'ai vraiment vécu une situation de honte.
Rien de terrible, du type une petite tache sur votre chemise blanche le jour de votre présentation en direction générale....
Au début je ne m'en suis pas aperçu !
Mais alors qaund je l'ai vu, j'avais une sensation peu agréable. Il m'a fallu deux heures pour m'en remettre.
J'ai mis en oeuvre le plan suivant :
- correction immédiate de l'erreur
- a chaque fois que j'y repensais je me suis dit laisse de côté
- j'ai trouvé un livre sur le sujet




- j'ai mis en place tout un plan d'actions pour y remédier
- je me suis dit que peu de presonnes l'ont remarqué

- il ya aussi le site lahonte.fr pour se rendre compte que la honte n'est pas une émotion commune
-HONTE n. f. - État émotionnel causé par la conscience d'avoir agi de manière inappropriée par rapport au contexte social. Elle se traduit notamment par le sentiment d'une gêne et un rougissement.
- Il existe des aspects positifs à la honte comme le rappelle Wikipedia

"Les aspects positifs de la honte sont de l'ordre de l'éducation, de l'apprentissage de la vie sociale, de l'humanisme. La honte régule les relations sociales. Elle protège chacun en signalant les bonnes limites à ne pas dépasser. Les esquimaux utilisent par exemple la honte pour apprendre aux enfants à ne pas traverser la banquise, risque mortel pour eux. Quand un enfant traverse la glace pour la première fois, les esquimaux lui font honte pour lui apprendre à faire attention à ce danger qui peut lui coûter la vie.

Selon l'anthropologue Ruth Benedict, les cultures peuvent être classées en fonction de l'importance de l'utilisation de la honte ou de la culpabilité pour réguler socialement les activités de leurs membres. Les cultures asiatiques, comme par exemple la Chine ou le Japon, sont considérées comme des cultures de la honte. Les cultures européennes etaméricaines modernes sont considérées comme des cultures de la culpabilité. La société japonaise traditionnelle et celle des Grecs Anciens sont parfois plutôt considérées comme basées plus sur la honte que sur la culpabilité car les conséquences sociales d'« être attrapé » sont vues comme plus importantes que les sentiments individuels. Néanmoins aucune culture ne se base que sur un seul de ces sentiments. Les anthropologues rejettent de nos jours ce type de classification des cultures générales.

La honte est positive quand elle limite nos comportements sans altérer notre identité. A petite dose et ponctuellement, la honte nous indique le juste chemin vers le respect des autres et de soi. Elle nous apprend l'humilité et l'égalité entre les hommes. Comme toutes les émotions, elle nous informe sur nous, et nous invite à ne nous placer ni en "sous-homme" (soumission, position de victime) ni en "sur-homme"(domination, position de sauveur ou persécuteur). Excès de honte et absence de honte sont préjudiciables. Les personnes qui ne ressentent plus la honte manifestent souvent des comportements arrogants, envahissants, violents qui nuisent à la qualité de la vie sociale.

La honte est également vue comme positive car elle peut éviter aux victimes d'humiliations et de violences de sombrer à leur tour dans la barbarie et le chaos. De nombreuses personnes humiliées ou méprisées ont raconté qu'elles sont restées profondément humaines grâce à leur honte qui les a retenues du côté des Hommes, les empêchant de tomber dans la violence animale."

- Autres livres sur la honte

Serge Tisseron - "La honte"

- J'ai trouvé un site pour maitriser les émotions


"L'aisance s'acquiert par l'habitude, en se familiarisant avec ces évènements inconnus.

En développant sa concentration (voir cycle 1 de la méthode) et en acquérant ainsi plus de stabilité, nous pouvons commencer à faire connaissance avec nous-même et apprendre à nous accepter tel que nous sommes sans jugement ni vision dualiste, et donc de nous aimer ou nous apprécier davantage nous-même.

L'acceptation est en effet le point de départ de toute transformation et de tout changement positif, parce que dès lors il est possible de voir les choses telles qu'elles sont vraiment et non plus telles qu'elles nous apparaissaient en apparence, et cela est valable pour nos pensées et nos émotions.


C'est de cette manière que nous pouvons découvrir qui nous sommes vraiment et ne plus avoir peur de ces soi-disant démons.

Des pratiques comme la visualisation, l'imagerie mentale, la suggestion, l'acceptation de soi (l'exercice), la confiance en soi (cycle 2) etc ... permettront d'accroêtre notre paix intérieure et de faire de ces ennemis de notre sérénité de véritables alliés.

Pour le dire autrement, nous transformons ainsi le "venin en remède"

Extrait de http://www.accomplissement-de-soi.org/maitrise-des-emotions.php


A vous de jouer !



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