Chapitre 3


Le soleil était haut dans le ciel lorsque Marc arriva au jardin public, un lieu devenu son refuge dans cette quête de renouveau. Les derniers conseils de Raphaël l'avaient poussé à chercher des moyens de se reconnecter non seulement avec lui-même mais aussi avec le monde qui l'entoure. Alors qu'il suivait le chemin pavé, il remarqua une femme penchée sur un parterre de fleurs, ses mains délicatement en train de manipuler la terre.

Approchant prudemment, Marc fut captivé par la sérénité qui semblait émaner de ses gestes. Lorsqu'elle leva les yeux et croisa son regard, il y vit une étincelle de quelque chose de familier, quelque chose de rassurant.

"Bonjour, je m'appelle Ariel," dit-elle avec un sourire chaleureux. "Vous semblez perdu dans vos pensées. La nature a souvent cet effet sur les gens ici."

Marc s'assit à côté d'elle, intrigué par son aura de calme. "Je m'appelle Marc. Oui, je suppose que je cherche... quelque chose."

"Peut-être que ce quelque chose vous cherche aussi," répondit Ariel, tendant une paire de gants de jardinage à Marc. "Venez, jardiner peut être un bon début pour trouver ce que vous cherchez."

Sous la direction d'Ariel, Marc apprit les bases du jardinage. Chaque plante qu'ils touchaient semblait raconter une histoire, chaque fleur qu'ils plantaient semblait promettre un nouveau départ. Ariel partageait sa philosophie du jardinage, comment elle voyait chaque aspect de cette activité comme une métaphore de la vie : la croissance, la patience, et le soin.

"Le jardinage est un acte de foi en l'avenir," lui dit-elle. "C'est croire en la croissance invisible sous la surface, nourrir quelque chose de fragile jusqu'à ce qu'il soit assez fort pour se tenir seul."

Au fil des heures, Marc sentit une paix qu'il n'avait pas ressentie depuis longtemps. L'angoisse et la précipitation qui avaient marqué ses journées s'évaporaient lentement, remplacées par une acceptation tranquille du rythme naturel des choses.

En partant, Marc jeta un dernier regard sur le jardin, maintenant parsemé de nouvelles plantations. Il sentait qu'une partie de lui-même avait été plantée là aussi, entre les racines et la terre nourricière.

Ce chapitre se termine sur Marc rentrant chez lui, des graines pour son propre jardin dans sa poche, prêt à cultiver non seulement des plantes mais aussi un nouvel espoir pour les jours à venir.

Commentaires

articles les plus consultes

L'avenir selon Victor Hugo

La sagesse du moine qui vendit sa Ferrari